La vulnérabilité d’Israël, que certains refusent d’admettre, alimente l’idée que les attaques seraient orchestrées par ceux qui en sont la cible. Un refrain bien connu.
Depuis le 7 octobre, les hostilités entre le Hamas et Israël font l’objet d’une déferlante de théories du complot et de désinformation sur les réseaux sociaux. Cette vague inédite de contenus conspirationnistes met à l’épreuve les politiques de modérations des plateformes, déjà pointées du doigt.
Le média allemand d'information internationale a publié au début du mois de février un rapport sur les cas d'antisémitisme caractérisé répertoriés chez une partie de ses employés.
Il y a quelques jours, la Cour européenne des Droits de l’Homme a rejeté une requête déposée par la veuve et la fille de Yasser Arafat. Elle a jugé que l’enquête conduite par la justice française avait été sérieuse et qu'elle ne portait pas atteinte au droit à un procès équitable.
Samedi 15 mai, environ 22 000 personnes se sont rassemblées en France pour manifester pour la Palestine, certains aux cris de « À mort Israël ! », en dépit de l'interdiction administrative de certaines de ces manifestations. Pour certains, c'est la preuve que la France est tenue en otage par le « sionisme ».
Sous la forme de l’antisionisme, l’antisémitisme fut au cœur de la propagande soviétique pendant plus de quarante ans de Guerre froide. Dans le texte qui suit, l’historienne Izabella Tabarovsky, du Wilson-Kennan Institute, plaide pour que nous regardions en face cette histoire encore très actuelle, qui illustre le célèbre mot de Faulkner : « le passé n’est jamais mort ; il n’est même jamais passé. »
Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine du 13/05/2019 au 19/05/2019).