La catastrophe a donné naissance à un complotisme qui, il y a quelques mois, a failli tuer. Jérôme Fourquet (Ifop) et Rudy Reichstadt (Conspiracy Watch) dressent un état des lieux de l’opinion publique sur le sujet. Les sympathisants de l'extrême droite se distinguent nettement des autres.
Alors que YouTube et Facebook ont annoncé des mesures visant à supprimer des comptes et vidéos extrémistes sur leurs plateformes respectives, d'autres mesures peuvent encore être envisagées pour limiter l'expression de la haine en ligne.
Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine du 29/04/2019 au 05/05/2019).
La société de modération Netino By Webhelp a sorti pour la deuxième année consécutive une étude sur la haine en ligne. Elle révèle qu’un commentaire sur sept laissé sur un réseau social comme Facebook serait haineux. Une tendance en hausse depuis l’année dernière.
Les conspirationnistes en sont persuadés : dans l'ombre, ceux qui tirent les ficelles du monde sèment délibérément des indices de leurs méfaits dans les films et les séries TV.
Illuminati ? Larbin du Bilderberg ? Pantin sioniste ? Marionnette des banksters judéo-maçonniques ? Antéchrist ? Agent d'Eurabia ? La complosphère ne plaisante plus. Elle veut savoir qui est vraiment François Hollande ! Il y a quatre ans, le théoricien du complot Thierry Meyssan faisait de l’élection de Nicolas Sarkozy une opération de la CIA. […]