La journaliste canadienne, qui soutient que les Tutsi ont participé à leur propre génocide, a bénéficié en France d’une large publicité. Seul média mainstream à lui ouvrir ses colonnes : l'hebdomadaire Marianne.
Pour mieux mettre en doute la réalité de la planification du génocide des Tutsi, un discours de facture négationniste s'emploie à mettre en cause l'existence de l'Akazu, ainsi qu'était désigné le premier cercle du pouvoir hutu qui entourait le président Habyarimana.
Là où nous voyons des êtres faibles et désarmés, le génocidaire voit les représentants d'une puissance occulte qui menace la société tout entière. Le tueur a donc, à la fois, la certitude d'accomplir son devoir civique et le sentiment d'agir en légitime défense. S'il se laissait aller à la pitié envers les enfants qu'il est chargé de tuer, il mettrait en danger son pays, sa famille, ses propres enfants.