Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine #47).
Le 5ème anniversaire du mouvement de la place Maïdan, qui a débouché sur l’éviction de l’ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch, est l’occasion de revenir sur plusieurs mythes et boniments complotistes qui circulent sur Internet en dehors de tout contrôle. Pour l’essentiel, ils alimentent la version des événements que le Kremlin cherche à imposer.
Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine #42).
Alors que les preuves s'accumulent contre l'officier du GRU Anatoli Tchepiga, le blogueur conspirationniste Craig Murray s'ingénie à nier l'évidence et à tenter de discréditer les enquêtes qui contrarient la version du Kremlin.
Le thème de la « conspiration de Munich » renvoie à l’idée d’un Occident belliqueux qui, sous couvert de neutralité, œuvrerait dans les coulisses à soutenir les ennemis de la Russie.
Le 26 septembre, le site d'investigation britannique Bellingcat est parvenu à identifier l'un des deux ressortissants russes, présentés comme de simples touristes venus visiter Salisbury et sa cathédrale, impliqués dans l'empoisonnement de Sergueï et Ioulia Skripal. Il s'agit d'Anatoliy Vladimirovich Chepiga, un colonel du GRU, le renseignement militaire russe.
Wikileaks récuse l'authenticité d'un document particulièrement embarrassant pour Julian Assange. Mais l'organisation échoue toujours à expliquer pour quelle raison le publiciste d'extrême droite Israel Shamir était son représentant en Russie.
Les récents développements de l’affaire Skripal renseignent une nouvelle fois sur la manière dont le Kremlin instrumentalise les réseaux sociaux et les théories du complot pour brouiller les pistes.
L’incendie meurtrier qui a ravagé la station balnéaire de Mati, dans l'Attique, à la fin du mois de juillet, ne devrait rien au hasard et tout au « Plan Dragon Rouge », un vaste complot contre la Grèce fomenté par les « sionistes satanistes » : c'est ce que l'on peut notamment lire dans les colonnes de Eleftheri Ora, un quotidien grec d'extrême droite.
Quatre ans après le crash du MH17, le Moscow Times, a interrogé sept personnes choisies au hasard, à Moscou. Leurs réponses sont la meilleure illustration de la toxicité de la désinformation complotiste et de sa capacité à semer la confusion entre fiction et réalité.