Pour nier sa culpabilité dans le massacre de Boutcha, le régime de Vladimir Poutine a accumulé les allégations les plus contradictoires, cherchant par tous les moyens à retourner l’accusation contre les victimes. De manière remarquable, les nazis avaient usé des mêmes ficelles...
Le massacre de Boutcha a déclenché une déferlante dans les milieux complotistes, réveillant des mécanismes qui ne datent pas de la guerre en Ukraine. Zoom sur les mécanismes de propagande conspirationniste en temps de guerre.
Après avoir diffusé des théories du complot sur le Covid-19, l’ancien sénateur Yves Pozzo di Borgo est revenu à son discours originel à l’occasion de l’invasion de l’Ukraine en relayant la propagande du Kremlin.
Pour parer l’accusation de collusion avec le régime de Vladimir Poutine, le chef des Insoumis exhibe régulièrement son « amitié » avec des opposants russes qui se sont pourtant compromis, à des degrés divers, avec la rhétorique nationaliste et complotiste du Kremlin.
Selon une enquête Ifop pour la Fondation Reboot, un tiers des Français déclarent « croire » aux théories du complot. Ils sont surreprésentés chez les sympathisants de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon.
Chaque année depuis 2005, la Russie fait voter par l’Assemblée générale des Nations unies une résolution condamnant le nazisme, instrumentalisant sans vergogne une thématique grave afin de détourner l'attention vers l’Occident et, depuis 2014, l’Ukraine.
La Russie mène en Ukraine une guerre contre l’information largement observée en Syrie depuis des années. Une stratégie qui met en scène les mêmes acteurs ayant déjà relayé les mêmes théories complotistes éculées pour masquer les crimes de Vladimir Poutine et de Bachar el-Assad.