Sur fond d'emprise mentale et de discours hallucinés, l'animatrice d'une chaîne complotiste prodigue à ses milliers d'abonnés des « conseils santé » potentiellement mortels. Récit d'une mise en danger d'autrui aussi banale que tragique.
La maladie X mentionnée par l'Organisation mondiale de la Santé dans une liste de l'OMS des "maladies prioritaires" a alimenté la machine complotiste ces derniers jours, relançant un vieux fantasme : l’ONU n’est qu’un "gouvernement" qui travaille à mettre en place un "nouvel ordre mondial".
Fascinant et effrayant, ce robot conversationnel est capable d'écrire des textes et de dialoguer avec un langage humain presque troublant. À peine cinq jours après son lancement, l’intelligence artificielle a franchi le million d’utilisateurs gratuits dans le monde. Mais que se passe-t-il quand elle tombe entre de mauvaises mains ?
Fondateur de Conspiracy Watch, Rudy Reichstadt est l'un des observateurs du complotisme les plus aguerris. Auteur de l'essai, L'Opium des imbéciles, il livre une critique documentée sur les risques d'une trop grande complaisance vis-à-vis des diffuseurs de fausses informations.
Selon une enquête Ifop pour la Fondation Reboot, un tiers des Français déclarent « croire » aux théories du complot. Ils sont surreprésentés chez les sympathisants de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon.
Du 10 au 11 décembre derniers, plusieurs figures et associations de la complosphère covido-sceptique ont participé à une émission en direct d'une durée de 24 heures appellée « Doctothon », cumulant plus de 10 millions de vues.
L’historienne Karine Salomé revient sur le massacre de prétendus « empoisonneurs » par la foule parisienne lors de l’épidémie de choléra de 1832. Un épisode tragique, dont le contexte épidémique semble parfois faire écho au nôtre, à l’heure où la pandémie de Covid-19 suscite les suspicions, les accusations et les fantasmes les plus farfelus… Entretien.