Pour Mathias Girel, maître de conférences à l’Ecole normale supérieure, il ne faut pas négliger, parmi les manières de répondre aux théories du complot, celle, modeste, consistant à comparer les raisonnements conspirationnistes aux pratiques traditionnelles de production des connaissances - qui, elles, ont fait leurs preuves.
Le fondateur australien de WikiLeaks, qui a défrayé la chronique tout au long de l'année dernière, a été suspecté de travailler pour l’Etat d’Israël et d’être manipulé par la CIA. Un comble pour ce « cyberactiviste » dont on sait désormais qu’il est lui-même un fervent amateur de théories du complot...