L’éthique journalistique élémentaire voudrait qu’un professionnel ne s’autorise à relayer, avec sincérité, que des informations dûment vérifiées auprès d’interlocuteurs objectifs et dignes de foi. Mais quand il s'agit de la Syrie, rien n’est jamais simple…
Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine #15).
Se confiant à ses geôliers kurdes, le djihadiste français Thomas Barnouin, capturé le mois dernier, prétend avoir été « trompé » pendant des années sur la véritable nature de l’Etat islamique.
Le leader de la France insoumise affirme que les États-Unis ont soutenu secrètement l'organisation État islamique. Une théorie du complot qu'aucun fait n'a jamais corroborée.
France 3 diffuse à partir du lundi soir 26 juin quatre heures d'interview du président russe avec le réalisateur de "JFK" qui ne contredit jamais le maître du Kremlin, son héros, et lui laisse proférer de multiples mensonges.
L'édition dominicale de Die Welt a publié hier un article de Seymour Hersh contestant la version "mainstream" de l'attaque chimique de Khan Cheikhoun (Syrie) le 4 avril 2017. Selon le journaliste américain, aucun gaz sarin n'aurait jamais été utilisé au cours du raid aérien. Elliot Higgins, fondateur du site Bellingcat, propose ici une critique sans concession de l'article publié par le quotidien allemand.
Comme à la suite du massacre chimique de la Ghouta en 2013, Vladimir Poutine est allé jusqu'à parler de « mise en scène spécialement conçue » à des fins médiatiques.
Cette thèse en dit plus sur les carences cognitives de ses défenseurs que sur la réalité des faits. La question énergétique est un élément essentiel de compréhension des situations géopolitiques. Mais force est de constater que les enjeux de la guerre en Syrie sont d’abord syriens.
Des partisans de l'extrême droite américaine émettent des doutes sur la véracité des informations qui circulent sur l'attaque chimique menée par le régime syrien. Les partisans d'extrême droite de Donald Trump se sont rebellés et s'en sont pris au Président après que celui-ci a ordonné une frappe contre la Syrie, soupçonnée d'avoir lancé une attaque […]