Pour Andréas Pantazopoulos, la coalition au pouvoir en Grèce entre la gauche radicale et l'ANEL n'a rien d'étonnant, leur convergence politique et idéologique s'étant déjà manifesté lors du mouvement des « Indignés », en 2011.
[LU SUR LE WEB] Lors d'un meeting, au son des chansons révolutionnaires de Mikis Theodorakis, se trouvaient aux côtés des manifestants tous les députés de l'extrême droite pro-nazie d'Aube Dorée, des députés des "Grecs Indépendants", et un certain nombre de députés de la gauche radicale de Syriza. Tous unis contre le gouvernement.
[LU SUR LE WEB] Le politologue Andréas Pantazopoulos analyse le résultat des élections grecques du 6 mai dernier. Il interroge les convergences entre deux types de populisme radical rivalisant dans la surenchère complotiste : qui accusant la "trahison" des partis de gouvernement, supposés au service des "banquiers internationaux" ; qui dénonçant le "Nouvel Ordre Mondial", les projets secrets du Groupe de Bilderberg contre la Grèce ou l'emprise de "l'axe américano-sioniste" sur le pays.