Le cinquantième anniversaire des événements de Mai 68 est l'occasion de s'arrêter sur les représentations parfois complotistes qui animaient les protagonistes de l'époque quant aux origines de la crise. Une lecture simplificatrice, selon l'historien François Audigier, qui permettait à la fois de se rassurer et d'exonérer à bon compte de ses responsabilités un pouvoir qui n'avait rien vu venir.
Un peu d'anachronisme, un soupçon de révisionnisme et beaucoup de propagande... : bien que l'élargissement de l'OTAN ne fut jamais à proprement parler l'objet de discussions entre Occidentaux et Soviétiques dans les années 1990-1991, le mythe d'une « promesse non tenue » qui aurait été faite à la Russie a la vie dure.
Alimentée par des tabloïds peu scrupuleux et des affabulateurs pathologiques, réapparaissant à des fins politiques ou par appât du gain, la légende d’une fuite du dictateur allemand en Amérique latine n’en finit pas d’intriguer.
Agé de 83 ans, l'intellectuel tiers-mondiste est convaincu que les Etats-Unis sabotent le Venezuela, qu'ils ont assassiné Hugo Chavez et que le leader de l'opposition Henrique Capriles est un agent de la CIA.
Qui n'a jamais entendu la rumeur selon laquelle le SIDA était une maladie tout droit sortie d'un laboratoire secret américain ? Ce mythe n'est pas apparu spontanément. C'est le fruit de l'une des opérations de désinformation les plus mortifères de l'histoire du XXème siècle, l'opération "Infektion".
Sur son blog {Sciences²}, Sylvestre Huet propose une fort intéressante interview de Jocelyn Raude, sociologue à l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) sur l'exception française en matière de vaccination. Extrait : « Les thèses hétérodoxes sur la vaccination qui sont à l’origine de la vague de "vaccino-scepticisme" comparable au climato-scepticisme existent en effet […]