Passé par Russia Today, l'ex-directeur des renseignements de la DGSE fait depuis plusieurs années le tour de la complosphère où il tient des propos contestables aussi bien sur la guerre en Ukraine que sur les ovnis, le « lobby LGBT », l'assassinat de JFK ou encore le massacre d'Oradour-sur-Glane.
Un ouvrage sur les « chiffres officiels » du Covid-19 truste le haut du classement des meilleures ventes de livres depuis fin janvier. Son succès est le résultat d'une intense campagne promotionnelle orchestrée par la complosphère.
Nous sommes à quelques jours du premier tour, et dans cet épisode « Complorama » explore le complotisme électoral, c'est-à-dire la théorie du complot selon laquelle l'élection serait truquée, jouée d'avance, au profit du pouvoir en place, ou encore de puissants agissant en secret et tirant les manettes. Un argumentaire qui n'est pas relayé que par […]
Alors que la France se déconfine, la députée Martine Wonner est revenue à Nancy, entourée de la complosphère covido-sceptique, pour dénoncer une « dictature sanitaire ». Un festival de mensonges entourés de sorties de plus en plus radicales et menaçantes.
Connu pour ses interventions décalées, le député des Pyrénées-Atlantiques a perdu de son capital sympathie en prenant Éric Zemmour dans ses bras lors de la manifestation des policiers devant l’Assemblée nationale. Au-delà des blagues, le Béarnais est pourtant un compagnon de route de la complosphère.
Pendant une semaine, ils ont déroulé le tapis rouge devant lui. Pour Haoues Seniguer, ceux qui offrent une tribune au discours conspirationniste de l'ancien président du Mouvement pour la France portent une lourde responsabilité devant la collectivité.
La recette est éprouvée et le but, transparent : hystériser le débat public en faisant passer ses adversaires politiques, au mieux pour des incompétents indignes des fonctions qu'ils occupent, au pire pour des criminels. Au risque de flatter un imaginaire conspirationniste largement répandu.