"Poutine, la stratégie du désordre", d'Isabelle Mandraud et Julien Théron, montre comment l'ancien officier du KGB au pouvoir en Russie depuis vingt ans utilise l'arme de la désinformation. Entretien avec Julien Théron, politiste, enseignant en conflits et sécurité internationale à Sciences Po.
À la tête d’une immense machine à désinformer, l’oligarque incarne à lui seul le concept de la « guerre hybride » et se tiendrait déjà prêt pour perturber l’élection américaine de novembre.
Interviewé par Frédéric Taddéï, l'essayiste, ancien officier des services de renseignement suisses, dénonce ce qu'il présente comme « le gouvernement par les fake news »... mais multiplie lui-même les contre-vérités.
Depuis l’hospitalisation d’Alexeï Navalny jeudi dernier, les médias russes ont diffusé plusieurs théories alternatives à celle de l’empoisonnement. Des théories qui se contredisent entre elles, mais qui obéissent à la stratégie habituelle du Kremlin : saturer l’espace informationnel pour étouffer la vérité.
Fake news et théories du complot sont utilisées comme autant d'armes tournées contre la cohésion des démocraties libérales. Selon Jakub Kalenský, il est nécessaire de nommer et de faire honte à ceux qui participent aux campagnes de désinformation pro-Kremlin. Le texte qui suit est la transcription de son audition devant la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine le 16 juillet 2019.
The Ukrainian Week a rencontré Rudy Reichstadt, directeur du site Conspiracy Watch. Il évoque la désinformation mise en oeuvre par le Kremlin en Occident et les moyens de la combattre.
Les Polonais ont-ils été tous et exclusivement les martyrs des nazis ? La Russie soviétique a-t-elle vraiment « libéré » la Pologne ? Sur fond de commémorations du 75e anniversaire de la découverte d'Auschwitz par l'Armée rouge, Moscou et Varsovie se livrent une implacable guerre des représentations.
1 vidéo sur 5 mise en ligne par RT France entre le 17 novembre 2018 et le 9 septembre 2019 concerne le mouvement des Gilets jaunes. Dans le même temps, le public de la chaîne russe ne pourra pas compter sur elle pour être informé de ce qui se passe vraiment en Russie.
En septembre 2004, une école de la petite ville de Beslan, en Ossétie du Nord, était la cible d’une attaque terroriste au dénouement sanglant. Quinze ans plus tard, le souvenir de l'événement est aussi douloureux que propice à la diffusion de théories du complot.