[LU SUR LE WEB] Cette semaine, à l'Atelier des médias, nous poursuivons notre série consacrée au conspirationnisme, un phénomène profondément lié à l'information et à l'Internet. Dans ce reportage signé Mélissa Barra, nous explorons les origines des théories du complot, leur diffusion en ligne et la relation qu'entretiennent les médias traditionnels avec ce qu’on appelle la complosphère.
Lire la troisième partie. Conspiracy Watch : Vous évoquez à plusieurs reprises le « désir de transparence » qui travaille nos sociétés démocratiques depuis les Lumières et abordez en particulier l’affaire WikiLeaks. Quelle relation cet impératif de transparence vous paraît-il entretenir avec la pensée du soupçon ? Pierre-André Taguieff : Le désir de transparence est […]
Partenaire de Wikileaks, le site français OWNI a disséqué les 538 courriels issus des Syria Files provenant de l’adresse e-mail de Bachar el-Assad en personne. On y apprend qu'outre un penchant certain pour les blagues salaces, le président syrien diffusait lui-même des vidéos ou des textes conspirationnistes (Lire l’article : « Les sales blagues de […]
Le fondateur australien de WikiLeaks, qui a défrayé la chronique tout au long de l'année dernière, a été suspecté de travailler pour l’Etat d’Israël et d’être manipulé par la CIA. Un comble pour ce « cyberactiviste » dont on sait désormais qu’il est lui-même un fervent amateur de théories du complot...
Une rumeur se répand depuis maintenant trois semaines sur le web : Julian Assange aurait été payé par le gouvernement israélien afin de ne révéler aucune information susceptible de l’embarrasser. La manière dont l’intox a pu prospérer sur internet nous offre un cas exemplaire de désinformation conspirationniste.
Le négationniste Israël Shamir et son fils représentent officiellement Wikileaks en Russie et en Scandinavie. C’est l’information révélée récemment par la presse suédoise. Le journaliste Michael C. Moynihan, du magazine Reason, revient sur les fréquentations (très) douteuses de Julian Assange…
La semaine dernière, les Guignols de l'info ont relayé l'accusation complotiste selon laquelle les services secrets américains auraient organisé eux-mêmes les fuites de Wikileaks.
De l'Atlantique à l'Oural, le Cablegate n’a pas laissé indifférente la complosphère "antisioniste"… Au Moyen-Orient, les dernières révélations de Wikileaks ont suscité des réactions officielles marquées au coin du conspirationnisme le plus pavlovien. 24 heures après la publication des quelques 251.000 télégrammes diplomatiques américains, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad dénonçait une manipulation. Selon lui, « […]