Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme.
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ROTHSCHILD. Le service de fact-checking de l’Agence France-Presse a déconstruit l’information selon laquelle « la Hongrie est devenue le premier pays européen à interdire officiellement à toutes les banques Rothschild d’opérer dans le pays ». De nombreux articles aux relents complotistes ou antisémites l’avaient reprises à leur compte, dont Al-Manar, le groupe de presse du mouvement chiite libanais Hezbollah. La mise au point de l’AFP montre d’abord que l’information assimilait de façon absurde le Fonds monétaire international (FMI) aux banques Rothschild, avant de mettre en évidence la fausseté de l’affirmation selon laquelle le FMI aurait été interdit d’opérer en Hongrie (source : AFP, 5 avril 2018).
PROTOCOLES DES SAGES DE SION. Le cheikh saoudien Al-Humayd, professeur d’études du Hadith à l’université du Roi Saoud de Riyad, a souligné la valeur des Protocoles des Sages de Sion dans une interview diffusée par la chaîne saoudienne Wesal le 21 mars 2018. Al-Humayd a déclaré que si l’authenticité du document ne pouvait être prouvée, les films produits par Hollywood et la « concurrence fiévreuse destinée à maintenir la population occupée avec les arts, les sports, le théâtre et le cinéma » montraient bien que son programme était en cours d'application. « Nous constatons que cela correspond à la réalité, explique le cheikh au sujet du fameux faux antisémite. Qui sponsorise et supervise cela ? C’est l’œuvre des Juifs et de la capitale juive » (source : MEMRI, 16 avril 2018).
ATTAQUE CHIMIQUE. Le journaliste britannique Robert Fisk s’est rendu dans la ville de Douma (Syrie) d’où il a rapporté la certitude qu’il n’y avait pas eu d’attaque chimique le 7 avril 2018. Ses conclusions ont été relayées par les médias gouvernementaux russes et par les partisans de Bachar el-Assad. Le site de fact-checking Snopes a analysé et remis en cause le détail d’un reportage qui fournit une couverture particulièrement précieuse au régime d’Assad et à ses alliés (source : Snopes, 21 avril 2018). Des médecins qui se sont ouverts au Guardian, ces derniers jours, ont évoqué l’intimidation qu’ils avaient subi de la part du régime syrien (source : The Guardian, 17 avril 2018). Le service de fact-checking de l’AFP s'est par ailleurs livré au décryptage de la photo d’une petite fille, après un bombardement, utilisée à des fins de propagande depuis deux ans (source : AFP, 26 avril 2018).
RUMEUR DE TOLBIAC. L'évacuation du site universitaire de Tolbiac (Université Paris 1), le vendredi 20 avril 2018, a entraîné la diffusion d'une fausse nouvelle selon laquelle l'opération aurait occasionné un blessé grave chez les étudiants bloqueurs. La rumeur est apparue sur des sites alternatifs comme Reporterre et Le Média, ce dernier étant allé jusqu'à illustrer son article à l'aide d'une photographie prise lors du référendum sur l'indépendance de la Catalogne. La nouvelle a été rapidement démentie par la Préfecture de Police, l'AP-HP et le président de l'Université de Paris 1, sans que ne soit dissipée la brume complotiste l'entourant (source : Conspiracy Watch, 23 avril 2018). Dans un article mis en ligne le 24 avril, le journal Libération a révélé que Leïla, une étudiante dont le « témoignage » avait été relayé par le compte Twitter du site Le Média, avait avoué avoir menti (source : Libération, 24 avril 2018). Accusé de ne pas avoir contacté l'étudiante, le service de fact-checking du quotidien a rapidement apporté la preuve des échanges avec Leïla qui a concédé « n'avoir rien vu » (source : CheckNews.fr, 24 avril 2018). Gérard Miller, l'un des fondateurs de ce site, a finalement consenti à une mise au point, justifiant les conditions qui ont conduit à la diffusion de la fausse rumeur et estimant que l'erreur avait été rapidement corrigée (source : Huffington Post, 25 avril 2018).
RÉSERVES. Une exposition se tient depuis peu au Money Museum de la Banque centrale allemande. À l’heure où se développent les monnaies dématérialisées, la Bundesbank dévoile ses réserves d’or au grand public. En quatre ans, elle a rapatrié des centaines de tonnes stockées dans des coffres-forts à New-York, Londres ou à Paris. Il s’agissait de rassurer les sceptiques sur la stabilité du bilan de la banque centrale mais aussi de couper court aux théories du complot questionnant la réalité de ces richesses (source : Les Echos, 25 avril 2018).
ANTISÉMITISME EN EUROPE. Au cours de la semaine écoulée, Brice Couturier a consacré sa chronique quotidienne, « Le tour du monde des idées » (France Culture), à la montée de l’antisémitisme en Europe. Le 25 avril 2018 a été présenté l’affaire du duo de rappeurs allemands Farid Bang und Kollegah, dont l’album a été couronné comme « meilleur de l’année ». Leurs références provocatrices à la Shoah et à Auschwitz ont déclenché des réactions en cascade, jusqu’à celle du ministre allemand de la Justice qui a déclaré : « les provocations antisémites ne méritent pas de prix. Elles sont justes répugnantes. » Abordant aussi le cas de la Grande-Bretagne, Brice Couturier est revenu sur le sujet d’un antisionisme dérivant vers l’antisémitisme, empoisonnant le Labour de Jeremy Corbyn (source : France Culture, 25 avril 2018). La chronique du vendredi 27 avril portait sur la Hongrie où sévit actuellement une virulente campagne antisémite exploitant le mythe du « spéculateur juif fourbe et antinational » à travers la dénonciation de la figure de George Soros.
LECTURES ANTISÉMITES. Le 24 avril 2018, une tentative de prise d'otages a visé les employés du Mémorial des déportés à Mayenne. Son auteur, un homme de 20 ans, s’était introduit sur les lieux avec un fusil de chasse. Maîtrisé et désarmé par deux employés, il a été placé en garde à vue. Lors d’une conférence de presse, le 25 avril, le procureur de la République de Laval a révélé que le jeune homme, nationaliste, était « fragile », « isolé » et « voulait faire un coup d’éclat ». Les premiers éléments de l’enquête ont montré qu’il transportait avec lui, dans son sac à dos, des ouvrages antisémites : Mein Kampf d’Adolf Hitler, Comprendre l’empire d’Alain Soral et Psychanalyse du judaïsme, Fanatisme juif et La Mafia juive d’Hervé Ryssen (source : Ouest France, 25 avril 2018). Revoir la vidéo que nous avions consacré à ce-dernier il y a six mois :
ÉTATS-UNIS. La presse américaine a révélé il y a peu que Dennis Kucinich, candidat démocrate au poste de gouverneur de l’Ohio, s’était fait rétribuer pour défendre le régime de Bachar el-Assad. Dénonciateur de l’« État profond », pro-russe, Kucinich n’a pas hésité à mettre en doute, au cours des dernières années, la réalité de l’utilisation d’armes chimiques par le gouvernement syrien contre des populations civiles. Sa participation à une conférence pro-syrienne à Londres, en avril 2017, lui aurait rapporté 20.000 dollars. Il aurait en outre perçu des sommes d'argent de la part d'un responsable du Parti social-nationaliste syrien (PSNS), un mouvement fasciste en activité en Syrie et au Liban (source : Conspiracy Watch, 25 avril 2018).
RUSSIE. Dans une interview au journal suisse Le Temps, Lord Robert Skidelsky, membre de la Chambre des Lords britannique, estime que la Russie véhicule « une vision conspirationniste du monde ». Ce professeur d'économie d'origine russe, auteur d'une biographie magistrale de John Maynard Keynes, évoque le rôle du mensonge dans un contexte de lutte de pouvoir et d'influence, en particulier au Proche-Orient : « Je sais comment fonctionne mon gouvernement. Il n’est pas angélique, mais il n’irait pas tuer des centaines de personnes pour ensuite en faire porter la responsabilité à la Syrie ou la Russie, comme le disent aujourd’hui Moscou ou Damas [...]. La Russie a des médias entièrement sous contrôle. Il n’y a pas de journaux indépendants ayant un tirage significatif. Il n’y a pas de journalisme d’investigation. A l’inverse, les mensonges sur l’Irak ont été révélés rapidement, car nos sociétés sont ouvertes, les médias sont libres. Il y a un prix à ce mensonge pour nos gouvernements, c’est dissuasif. […] Dans une démocratie, il faut croire aux mécanismes de correction qui n’existent pas dans un système autoritaire. Ils vont fonctionner tôt ou tard. Si on n’y croit plus, il n’y a plus de différence morale entre les deux systèmes » (source : Le Temps, 26 avril 2018).
KEN LOACH. Dans les années 1980, le réalisateur britannique Ken Loach, qui vient de se voir décerner le titre honorifique de « docteur honoris causa » par l'Université libre de Bruxelles (ULB), avait mis en scène une pièce exploitant le mythe de la collaboration entre le mouvement sioniste et le Troisième Reich. Le politologue et professeur d'histoire à l'ULB Joël Kotek revient pour Conspiracy Watch sur les origines de ce mythe forgé par l'URSS, qui connaît un franc succès auprès des marxistes britanniques, des nationaux-socialistes comme Alain Soral, mais aussi des islamistes et des tenants du nationalisme arabo-musulman.
ROTHSCHILD. Le service de fact-checking de l’Agence France-Presse a déconstruit l’information selon laquelle « la Hongrie est devenue le premier pays européen à interdire officiellement à toutes les banques Rothschild d’opérer dans le pays ». De nombreux articles aux relents complotistes ou antisémites l’avaient reprises à leur compte, dont Al-Manar, le groupe de presse du mouvement chiite libanais Hezbollah. La mise au point de l’AFP montre d’abord que l’information assimilait de façon absurde le Fonds monétaire international (FMI) aux banques Rothschild, avant de mettre en évidence la fausseté de l’affirmation selon laquelle le FMI aurait été interdit d’opérer en Hongrie (source : AFP, 5 avril 2018).
PROTOCOLES DES SAGES DE SION. Le cheikh saoudien Al-Humayd, professeur d’études du Hadith à l’université du Roi Saoud de Riyad, a souligné la valeur des Protocoles des Sages de Sion dans une interview diffusée par la chaîne saoudienne Wesal le 21 mars 2018. Al-Humayd a déclaré que si l’authenticité du document ne pouvait être prouvée, les films produits par Hollywood et la « concurrence fiévreuse destinée à maintenir la population occupée avec les arts, les sports, le théâtre et le cinéma » montraient bien que son programme était en cours d'application. « Nous constatons que cela correspond à la réalité, explique le cheikh au sujet du fameux faux antisémite. Qui sponsorise et supervise cela ? C’est l’œuvre des Juifs et de la capitale juive » (source : MEMRI, 16 avril 2018).
ATTAQUE CHIMIQUE. Le journaliste britannique Robert Fisk s’est rendu dans la ville de Douma (Syrie) d’où il a rapporté la certitude qu’il n’y avait pas eu d’attaque chimique le 7 avril 2018. Ses conclusions ont été relayées par les médias gouvernementaux russes et par les partisans de Bachar el-Assad. Le site de fact-checking Snopes a analysé et remis en cause le détail d’un reportage qui fournit une couverture particulièrement précieuse au régime d’Assad et à ses alliés (source : Snopes, 21 avril 2018). Des médecins qui se sont ouverts au Guardian, ces derniers jours, ont évoqué l’intimidation qu’ils avaient subi de la part du régime syrien (source : The Guardian, 17 avril 2018). Le service de fact-checking de l’AFP s'est par ailleurs livré au décryptage de la photo d’une petite fille, après un bombardement, utilisée à des fins de propagande depuis deux ans (source : AFP, 26 avril 2018).
RUMEUR DE TOLBIAC. L'évacuation du site universitaire de Tolbiac (Université Paris 1), le vendredi 20 avril 2018, a entraîné la diffusion d'une fausse nouvelle selon laquelle l'opération aurait occasionné un blessé grave chez les étudiants bloqueurs. La rumeur est apparue sur des sites alternatifs comme Reporterre et Le Média, ce dernier étant allé jusqu'à illustrer son article à l'aide d'une photographie prise lors du référendum sur l'indépendance de la Catalogne. La nouvelle a été rapidement démentie par la Préfecture de Police, l'AP-HP et le président de l'Université de Paris 1, sans que ne soit dissipée la brume complotiste l'entourant (source : Conspiracy Watch, 23 avril 2018). Dans un article mis en ligne le 24 avril, le journal Libération a révélé que Leïla, une étudiante dont le « témoignage » avait été relayé par le compte Twitter du site Le Média, avait avoué avoir menti (source : Libération, 24 avril 2018). Accusé de ne pas avoir contacté l'étudiante, le service de fact-checking du quotidien a rapidement apporté la preuve des échanges avec Leïla qui a concédé « n'avoir rien vu » (source : CheckNews.fr, 24 avril 2018). Gérard Miller, l'un des fondateurs de ce site, a finalement consenti à une mise au point, justifiant les conditions qui ont conduit à la diffusion de la fausse rumeur et estimant que l'erreur avait été rapidement corrigée (source : Huffington Post, 25 avril 2018).
RÉSERVES. Une exposition se tient depuis peu au Money Museum de la Banque centrale allemande. À l’heure où se développent les monnaies dématérialisées, la Bundesbank dévoile ses réserves d’or au grand public. En quatre ans, elle a rapatrié des centaines de tonnes stockées dans des coffres-forts à New-York, Londres ou à Paris. Il s’agissait de rassurer les sceptiques sur la stabilité du bilan de la banque centrale mais aussi de couper court aux théories du complot questionnant la réalité de ces richesses (source : Les Echos, 25 avril 2018).
ANTISÉMITISME EN EUROPE. Au cours de la semaine écoulée, Brice Couturier a consacré sa chronique quotidienne, « Le tour du monde des idées » (France Culture), à la montée de l’antisémitisme en Europe. Le 25 avril 2018 a été présenté l’affaire du duo de rappeurs allemands Farid Bang und Kollegah, dont l’album a été couronné comme « meilleur de l’année ». Leurs références provocatrices à la Shoah et à Auschwitz ont déclenché des réactions en cascade, jusqu’à celle du ministre allemand de la Justice qui a déclaré : « les provocations antisémites ne méritent pas de prix. Elles sont justes répugnantes. » Abordant aussi le cas de la Grande-Bretagne, Brice Couturier est revenu sur le sujet d’un antisionisme dérivant vers l’antisémitisme, empoisonnant le Labour de Jeremy Corbyn (source : France Culture, 25 avril 2018). La chronique du vendredi 27 avril portait sur la Hongrie où sévit actuellement une virulente campagne antisémite exploitant le mythe du « spéculateur juif fourbe et antinational » à travers la dénonciation de la figure de George Soros.
LECTURES ANTISÉMITES. Le 24 avril 2018, une tentative de prise d'otages a visé les employés du Mémorial des déportés à Mayenne. Son auteur, un homme de 20 ans, s’était introduit sur les lieux avec un fusil de chasse. Maîtrisé et désarmé par deux employés, il a été placé en garde à vue. Lors d’une conférence de presse, le 25 avril, le procureur de la République de Laval a révélé que le jeune homme, nationaliste, était « fragile », « isolé » et « voulait faire un coup d’éclat ». Les premiers éléments de l’enquête ont montré qu’il transportait avec lui, dans son sac à dos, des ouvrages antisémites : Mein Kampf d’Adolf Hitler, Comprendre l’empire d’Alain Soral et Psychanalyse du judaïsme, Fanatisme juif et La Mafia juive d’Hervé Ryssen (source : Ouest France, 25 avril 2018). Revoir la vidéo que nous avions consacré à ce-dernier il y a six mois :
ÉTATS-UNIS. La presse américaine a révélé il y a peu que Dennis Kucinich, candidat démocrate au poste de gouverneur de l’Ohio, s’était fait rétribuer pour défendre le régime de Bachar el-Assad. Dénonciateur de l’« État profond », pro-russe, Kucinich n’a pas hésité à mettre en doute, au cours des dernières années, la réalité de l’utilisation d’armes chimiques par le gouvernement syrien contre des populations civiles. Sa participation à une conférence pro-syrienne à Londres, en avril 2017, lui aurait rapporté 20.000 dollars. Il aurait en outre perçu des sommes d'argent de la part d'un responsable du Parti social-nationaliste syrien (PSNS), un mouvement fasciste en activité en Syrie et au Liban (source : Conspiracy Watch, 25 avril 2018).
RUSSIE. Dans une interview au journal suisse Le Temps, Lord Robert Skidelsky, membre de la Chambre des Lords britannique, estime que la Russie véhicule « une vision conspirationniste du monde ». Ce professeur d'économie d'origine russe, auteur d'une biographie magistrale de John Maynard Keynes, évoque le rôle du mensonge dans un contexte de lutte de pouvoir et d'influence, en particulier au Proche-Orient : « Je sais comment fonctionne mon gouvernement. Il n’est pas angélique, mais il n’irait pas tuer des centaines de personnes pour ensuite en faire porter la responsabilité à la Syrie ou la Russie, comme le disent aujourd’hui Moscou ou Damas [...]. La Russie a des médias entièrement sous contrôle. Il n’y a pas de journaux indépendants ayant un tirage significatif. Il n’y a pas de journalisme d’investigation. A l’inverse, les mensonges sur l’Irak ont été révélés rapidement, car nos sociétés sont ouvertes, les médias sont libres. Il y a un prix à ce mensonge pour nos gouvernements, c’est dissuasif. […] Dans une démocratie, il faut croire aux mécanismes de correction qui n’existent pas dans un système autoritaire. Ils vont fonctionner tôt ou tard. Si on n’y croit plus, il n’y a plus de différence morale entre les deux systèmes » (source : Le Temps, 26 avril 2018).
KEN LOACH. Dans les années 1980, le réalisateur britannique Ken Loach, qui vient de se voir décerner le titre honorifique de « docteur honoris causa » par l'Université libre de Bruxelles (ULB), avait mis en scène une pièce exploitant le mythe de la collaboration entre le mouvement sioniste et le Troisième Reich. Le politologue et professeur d'histoire à l'ULB Joël Kotek revient pour Conspiracy Watch sur les origines de ce mythe forgé par l'URSS, qui connaît un franc succès auprès des marxistes britanniques, des nationaux-socialistes comme Alain Soral, mais aussi des islamistes et des tenants du nationalisme arabo-musulman.
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