Aux États-Unis, qui ont vu naître la série X-files et plusieurs autres qui tournent autour d’une des nombreuses théories du complot qui fleurissent au pays de Mulder et Scully, ont été arrêtés trois « complotistes » qui se préparaient à repousser par les armes l’invasion des fédéraux sur le point, selon eux, d’envahir leur État sous prétexte d’exercice militaire.
Vues comme des productions folkloriques, les théories du complot nous font souvent rire. Jusqu’au moment où on ne rit plus, explique le philosophe australien Patrick Stokes dans ce texte, publié quelques jours après le massacre perpétré le mois dernier à l'église de Charleston, aux Etats-Unis.
« Les théories du complot sont devenues une excuse pour abandonner le djihad » déplore l'organisation djihadiste dans le dernier numéro de son magazine, Dabiq.
Agacé par le manque de rigueur des conspirationnistes, le sceptique américain Robert Blaskiewicz a tenté de remonter à l'origine de l'expression « théorie du complot ». Résultat : non, le terme n'a pas été créé dans le cadre d'une « opération psychologique » menée par la CIA. 80 ans avant la création de l'agence de renseignements, on utilisait déjà couramment l'expression « conspiracy theory » dans son sens actuel.
Stéphanie Courouble Share est docteur en histoire. Spécialiste du négationnisme, elle fut l'élève de Pierre Vidal-Naquet. Dans ce texte, elle évoque la controverse qui a éclaté en Israël au sujet d'une thèse négationniste - et complotiste - publiée par Mahmoud Abbas à une époque où, déjà quadragénaire, il s'était installé à Moscou pour y suivre un cursus universitaire. Un ouvrage toujours disponible sur le site officiel de l'Autorité palestinienne...