Alain Benajam estime qu'« il n'y a que deux camps, celui de l'indépendance nationale et celui de la soumission à l'état profond US et de sa finance apatride »...
Président du Réseau Voltaire France, Alain Benajam a annoncé lundi 8 mai qu'il venait de rejoindre Debout la France (DLF), le parti de Nicolas Dupont-Aignan.
Précisant qu'il n'aurait « en aucun cas adhéré à DLF si Nicolas Dupont-Aignan n'avait pas appelé à voter Marine [Le Pen] » au second tour de l'élection présidentielle, ce proche du théoricien du complot Thierry Meyssan appelle également ses « amis "insoumis" qui ont voté MLP » à « faire de DLF un véritable parti anti-mondialisation financière, attaché à la paix avec la Russie ». « Il n'y a que deux camps, ajoute-t-il, celui de l'indépendance nationale et celui de la soumission à l'état profond US et de sa finance apatride », allusion à deux thèmes très répandus dans la contre-culture complotiste.
Taclant l'Union Populaire Républicaine (UPR) de François Asselineau (qui l'avait invité à son université d'automne en 2012), Benajam estime aussi que « l'UPR a joué les trolls dans cette affaire » et que « l'alliance DLF / FN jette les bases d'un véritable mouvement national capable de rassembler les français pour parvenir à l'indépendance ». Selon lui, « les nationalistes deviennent la seule force de mise en cause en profondeur du système financier capitaliste mondialiste ».
Ancien militant communiste, Alain Benajam a manifesté à de très nombreuses reprises son goût pour les théories du complot (voir ici, là, là, là, ici ou encore là). Depuis 2014, il co-anime avec André Chanclu, un militant d'extrême droite ayant fait ses classes au GUD, le très pro-poutinien Comité France-Donbass, un collectif devenu riens moins que le « représentant officiel » en France des autorités de Novorossia, l’entité sécessionniste pro-russe qui fédère les territoires ukrainiens de Donetsk et de Lougansk.
Autre figure connue de la sphère conspirationniste, la conférencière Marion Sigaut, membre d'Égalité & Réconciliation et ex-déléguée nationale du parti de Nicolas Dupont-Aignan, avait félicité ce-dernier pour son ralliement à Marine Le Pen dans l'entre-deux tours de l'élection présidentielle.
Voir aussi :
Président du Réseau Voltaire France, Alain Benajam a annoncé lundi 8 mai qu'il venait de rejoindre Debout la France (DLF), le parti de Nicolas Dupont-Aignan.
Précisant qu'il n'aurait « en aucun cas adhéré à DLF si Nicolas Dupont-Aignan n'avait pas appelé à voter Marine [Le Pen] » au second tour de l'élection présidentielle, ce proche du théoricien du complot Thierry Meyssan appelle également ses « amis "insoumis" qui ont voté MLP » à « faire de DLF un véritable parti anti-mondialisation financière, attaché à la paix avec la Russie ». « Il n'y a que deux camps, ajoute-t-il, celui de l'indépendance nationale et celui de la soumission à l'état profond US et de sa finance apatride », allusion à deux thèmes très répandus dans la contre-culture complotiste.
Taclant l'Union Populaire Républicaine (UPR) de François Asselineau (qui l'avait invité à son université d'automne en 2012), Benajam estime aussi que « l'UPR a joué les trolls dans cette affaire » et que « l'alliance DLF / FN jette les bases d'un véritable mouvement national capable de rassembler les français pour parvenir à l'indépendance ». Selon lui, « les nationalistes deviennent la seule force de mise en cause en profondeur du système financier capitaliste mondialiste ».
Ancien militant communiste, Alain Benajam a manifesté à de très nombreuses reprises son goût pour les théories du complot (voir ici, là, là, là, ici ou encore là). Depuis 2014, il co-anime avec André Chanclu, un militant d'extrême droite ayant fait ses classes au GUD, le très pro-poutinien Comité France-Donbass, un collectif devenu riens moins que le « représentant officiel » en France des autorités de Novorossia, l’entité sécessionniste pro-russe qui fédère les territoires ukrainiens de Donetsk et de Lougansk.
Autre figure connue de la sphère conspirationniste, la conférencière Marion Sigaut, membre d'Égalité & Réconciliation et ex-déléguée nationale du parti de Nicolas Dupont-Aignan, avait félicité ce-dernier pour son ralliement à Marine Le Pen dans l'entre-deux tours de l'élection présidentielle.
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