Suite aux propos polémiques tenus mercredi dernier par le PDG de Facebook quant à son refus de considérer les contenus négationnistes comme incitant intentionnellement à la haine, Yair Rosenberg, du magazine en ligne américain Tablet, livre dans The Atlantic ses réflexions sur les moyens de lutter efficacement contre la prolifération des thèses conspirationnistes et négationnistes sur les réseaux sociaux. Estimant que la censure présente l'inconvénient de cibler l'effet sans toucher à la cause de la haine sur internet, le journaliste propose que les plateformes telles que Facebook et Twitter mettent en place un système d'avertissement automatique de leurs utilisateurs lorsque ces derniers consultent une page ou un compte promouvant ce type de thèses. « Des interventions de ce genre devraient se limiter à des cas extrêmes [comme] le négationnisme, le Pizzagate, les théories du complot sur le massacre de Sandy Hook, etc. [...] Mais simplement s'attaquer de la sorte aux cas évidents de désinformation sur Facebook contribuerait grandement à atténuer le problème ». Le journaliste rappelle l'expérience qu'il avait conduite de décembre 2016 à décembre 2017 avec le développement d'une application Twitter, un bot appelé Impostor Buster permettant de signaler les comptes racistes et antisémites présents sur la plateforme de microblogging.
Suite aux propos polémiques tenus mercredi dernier par le PDG de Facebook quant à son refus de considérer les contenus négationnistes comme incitant intentionnellement à la haine, Yair Rosenberg, du magazine en ligne américain Tablet, livre dans The Atlantic ses réflexions sur les moyens de lutter efficacement contre la prolifération des thèses conspirationnistes et négationnistes sur les réseaux sociaux. Estimant que la censure présente l'inconvénient de cibler l'effet sans toucher à la cause de la haine sur internet, le journaliste propose que les plateformes telles que Facebook et Twitter mettent en place un système d'avertissement automatique de leurs utilisateurs lorsque ces derniers consultent une page ou un compte promouvant ce type de thèses. « Des interventions de ce genre devraient se limiter à des cas extrêmes [comme] le négationnisme, le Pizzagate, les théories du complot sur le massacre de Sandy Hook, etc. [...] Mais simplement s'attaquer de la sorte aux cas évidents de désinformation sur Facebook contribuerait grandement à atténuer le problème ». Le journaliste rappelle l'expérience qu'il avait conduite de décembre 2016 à décembre 2017 avec le développement d'une application Twitter, un bot appelé Impostor Buster permettant de signaler les comptes racistes et antisémites présents sur la plateforme de microblogging.
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