Scène surréaliste à la dernière Fête de l’Huma le dimanche 17 septembre. Comme chaque année, le Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), un mouvement issu d’une scission avec le Parti communiste français, y tenait un stand. Les drapeaux d’anciennes républiques soviétiques flottent alors aux côtés d’une pancarte appelant à cesser les livraisons d’armes à l’Ukraine qui, selon leur site, n’est pas un pays mais un « régime fantoche, corrompu et pronazi ». Pas un mot pour condamner la guerre de Poutine. Logique, tant le PRCF passe pour le dernier bastion de l’orthodoxie communiste version « petit père des peuples ». On y cultive une « stalinostalgie » à la limite du risible, ainsi qu’une détestation viscérale des « traîtres », au premier rang desquels Mikhaïl Gorbatchev. Dans le monde inversé du PRCF, c’est lui qui aurait fait injure aux idéaux communistes en refusant de faire tirer sur la foule en Allemagne de l’Est. [...]
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