Dans un communiqué posté au lendemain du premier tour des élections législatives sur la page Facebook de son parti, l'UPR, François Asselineau revient sur le score décevant de sa formation, qui n'est pas parvenue à recueillir plus de 1% des suffrages exprimés dans au moins 50 circonscriptions. Un résultat qui l'empêchera de bénéficier, comme il l'escomptait, d'un financement public de 1,42 euros par voix et par an pendant 5 ans.
Le président de l'UPR en est pourtant convaincu : à plusieurs reprises pendant la campagne présidentielle, celui qui se voit volontiers comme « l'homme à abattre » avait confié s'attendre à « faire un score qui va surprendre ». Avec 0,92% des suffrages exprimés à l'élection présidentielle (mieux que Nathalie Arthaud et Jacques Cheminade mais moins bien que Philippe Poutou et Jean Lassalle) et 0,67% aux législatives, François Asselineau n'a pas réussi son pari.
Parmi les motifs expliquant l'échec des 1148 candidats (574 titulaires et autant de suppléants) investis par sa formation souverainiste, qui se distingue par son euroscepticisme et son antiaméricanisme complotistes, Asselineau invoque ainsi une « véritable conspiration du silence » (sic) qui durerait « depuis dix ans » et ne concernerait, à l'en croire, que l'UPR. Le petit parti qui, hier encore, montait « malgré le silence des médias » ferait désormais carrément l'objet d'une sollicitude aussi malveillante qu'active des grands médias, des instituts de sondage et des pouvoirs publics :
« Faut-il rappeler ici la véritable conspiration du silence qui nous a entourés depuis dix ans, et qui a culminé depuis un mois, que ne connaissent pas les autres partis politiques ?
- Absence totale de médiatisation de l'UPR sur les grands médias, entre la fin du 1er tour de la présidentielle et le 1er tour des législatives
- Invisibilité complète du fait du classement de l'UPR en "DIV" par le ministère de l'intérieur
- Mutisme total des sondages - ce qui n'avait pas été le cas aux régionales
- Une quinzaine de circonscriptions sans professions de foi ni bulletins envoyés (il semble que l'UPR a été le parti le plus mal traité sur cette question). »
L'UPR dérange-t-il au point d'être traité différemment des autres partis politiques ? Le « silence » qui entourerait le parti depuis sa création en mars 2007 est-il vraiment anormal ? On peut en douter au regard du sort réservé à d'autres formations fondées, à l'instar de l'UPR, dans la plus grande confidentialité. La grande majorité des 338 partis politiques actifs dénombrés à ce jour en France n'ont pas, en effet, bénéficié d'une publicité particulière de la part des « grands médias » au moment de leur création. En quoi l'UPR se serait-il vu particulièrement mal traité ?
Rappelons qu'au niveau national, l'UPR n'a dépassé la barre des 1% de suffrages exprimés ni aux régionales de 2015 (0,87%) ni aux européennes de 2014 (0,41%). Et que des partis aussi confidentiels ou insolites que le Parti animaliste, La France qui ose (le mouvement de Rama Yade) ou encore l'Alliance écologiste indépendante ont réussi, eux, à faire plus de 1% dans au moins 50 circonscriptions, accédant ainsi au financement public.
Dans un communiqué posté au lendemain du premier tour des élections législatives sur la page Facebook de son parti, l'UPR, François Asselineau revient sur le score décevant de sa formation, qui n'est pas parvenue à recueillir plus de 1% des suffrages exprimés dans au moins 50 circonscriptions. Un résultat qui l'empêchera de bénéficier, comme il l'escomptait, d'un financement public de 1,42 euros par voix et par an pendant 5 ans.
Le président de l'UPR en est pourtant convaincu : à plusieurs reprises pendant la campagne présidentielle, celui qui se voit volontiers comme « l'homme à abattre » avait confié s'attendre à « faire un score qui va surprendre ». Avec 0,92% des suffrages exprimés à l'élection présidentielle (mieux que Nathalie Arthaud et Jacques Cheminade mais moins bien que Philippe Poutou et Jean Lassalle) et 0,67% aux législatives, François Asselineau n'a pas réussi son pari.
Parmi les motifs expliquant l'échec des 1148 candidats (574 titulaires et autant de suppléants) investis par sa formation souverainiste, qui se distingue par son euroscepticisme et son antiaméricanisme complotistes, Asselineau invoque ainsi une « véritable conspiration du silence » (sic) qui durerait « depuis dix ans » et ne concernerait, à l'en croire, que l'UPR. Le petit parti qui, hier encore, montait « malgré le silence des médias » ferait désormais carrément l'objet d'une sollicitude aussi malveillante qu'active des grands médias, des instituts de sondage et des pouvoirs publics :
« Faut-il rappeler ici la véritable conspiration du silence qui nous a entourés depuis dix ans, et qui a culminé depuis un mois, que ne connaissent pas les autres partis politiques ?
- Absence totale de médiatisation de l'UPR sur les grands médias, entre la fin du 1er tour de la présidentielle et le 1er tour des législatives
- Invisibilité complète du fait du classement de l'UPR en "DIV" par le ministère de l'intérieur
- Mutisme total des sondages - ce qui n'avait pas été le cas aux régionales
- Une quinzaine de circonscriptions sans professions de foi ni bulletins envoyés (il semble que l'UPR a été le parti le plus mal traité sur cette question). »
L'UPR dérange-t-il au point d'être traité différemment des autres partis politiques ? Le « silence » qui entourerait le parti depuis sa création en mars 2007 est-il vraiment anormal ? On peut en douter au regard du sort réservé à d'autres formations fondées, à l'instar de l'UPR, dans la plus grande confidentialité. La grande majorité des 338 partis politiques actifs dénombrés à ce jour en France n'ont pas, en effet, bénéficié d'une publicité particulière de la part des « grands médias » au moment de leur création. En quoi l'UPR se serait-il vu particulièrement mal traité ?
Rappelons qu'au niveau national, l'UPR n'a dépassé la barre des 1% de suffrages exprimés ni aux régionales de 2015 (0,87%) ni aux européennes de 2014 (0,41%). Et que des partis aussi confidentiels ou insolites que le Parti animaliste, La France qui ose (le mouvement de Rama Yade) ou encore l'Alliance écologiste indépendante ont réussi, eux, à faire plus de 1% dans au moins 50 circonscriptions, accédant ainsi au financement public.
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