Le président vénézuélien Nicolas Maduro a dénoncé mardi 16 mai 2017 en Conseil des ministres le « complot » orchestré selon lui contre son pays par les Etats-Unis avec le concours de l'opposition vénézuélienne et la « campagne de persécution » dont il serait victime.
Il a accusé nommément Julio Borges, le président du Parlement vénézuélien, dominé par l'opposition au régime chaviste, d'être de mèche avec Washington.
Lors de cette réunion diffusée sur la télévision publique VTV, Maduro a risqué une analogie douteuse avec l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, présentant les chavistes comme les « nouveaux Juifs du XXIème siècle » :
« Nous ne portons pas l'étoile jaune de David, nous portons le cœur rouge du désir de se battre et de se battre pour la dignité humaine, et nous vaincrons les nazis du XXIème siècle ».
Chef de l'Etat d'un pays en proie aux pénuries, à l'inflation la plus élevée au monde, à une criminalité incontrôlable et à une crise sanitaire sans précédent, Maduro est confronté depuis début avril à une vague de manifestations quasi quotidiennes ayant fait plus de 40 morts à ce jour, autant que lors de la précédente grande série de protestations de février à mai 2014. Sept Vénézuéliens sur dix souhaitent son départ avant la fin de son mandat en décembre 2018.
Hier, son homologue russe lui a apporté son soutien. Au cours d'un entretien téléphonique, Vladimir Poutine « a souligné le droit du peuple vénézuélien à choisir son destin sans intervention extérieure, face aux forces radicales qui peuvent compter avec le soutien de l'extérieur », selon un communiqué de la diplomatie vénézuélienne. Fin avril, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova, célèbre pour les sarcasmes dont elle agrémente ses interventions (le dernier en date concernant l'influence des Juifs sur la démocratie américaine, a accusé des « forces extérieures » d'avoir un « impact perturbateur majeur » sur la situation politique au Venezuela.
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Le président vénézuélien Nicolas Maduro a dénoncé mardi 16 mai 2017 en Conseil des ministres le « complot » orchestré selon lui contre son pays par les Etats-Unis avec le concours de l'opposition vénézuélienne et la « campagne de persécution » dont il serait victime.
Il a accusé nommément Julio Borges, le président du Parlement vénézuélien, dominé par l'opposition au régime chaviste, d'être de mèche avec Washington.
Lors de cette réunion diffusée sur la télévision publique VTV, Maduro a risqué une analogie douteuse avec l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, présentant les chavistes comme les « nouveaux Juifs du XXIème siècle » :
« Nous ne portons pas l'étoile jaune de David, nous portons le cœur rouge du désir de se battre et de se battre pour la dignité humaine, et nous vaincrons les nazis du XXIème siècle ».
Chef de l'Etat d'un pays en proie aux pénuries, à l'inflation la plus élevée au monde, à une criminalité incontrôlable et à une crise sanitaire sans précédent, Maduro est confronté depuis début avril à une vague de manifestations quasi quotidiennes ayant fait plus de 40 morts à ce jour, autant que lors de la précédente grande série de protestations de février à mai 2014. Sept Vénézuéliens sur dix souhaitent son départ avant la fin de son mandat en décembre 2018.
Hier, son homologue russe lui a apporté son soutien. Au cours d'un entretien téléphonique, Vladimir Poutine « a souligné le droit du peuple vénézuélien à choisir son destin sans intervention extérieure, face aux forces radicales qui peuvent compter avec le soutien de l'extérieur », selon un communiqué de la diplomatie vénézuélienne. Fin avril, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova, célèbre pour les sarcasmes dont elle agrémente ses interventions (le dernier en date concernant l'influence des Juifs sur la démocratie américaine, a accusé des « forces extérieures » d'avoir un « impact perturbateur majeur » sur la situation politique au Venezuela.
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