Parmi ces activistes : Andrew Wakefield, l'auteur de la fable de 1998 sur un lien entre vaccin et autisme. Avec près de 50 cas de rougeole jusqu’ici recensés en moins de six semaines, il s’agirait de la pire éclosion de rougeole dans cet État du Nord des États-Unis, depuis trois décennies.
La communauté d’origine somalienne est tricotée serrée, rapportent les médias locaux, et il n’a pas fallu beaucoup de temps pour que la rumeur se répande : ne laisse pas tes enfants recevoir le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons — il paraît que ça cause l’autisme. Le Washington Post a rencontré une jeune mère, Suaado Salah, 26 ans, arrivée aux États-Unis à l’adolescence, qui a écouté ces conseils — et dont les enfants de 3 ans et de 18 mois ont contracté la rougeole. La plus jeune a dû être hospitalisée pendant quatre jours et intubée.
Interrogé par les journalistes sur son influence dans cette affaire, Andrew Wakefield s’est blanchi de toute responsabilité. « Les Somaliens ont décidé par eux-mêmes qu’ils étaient particulièrement inquiets. Je répondais à cet appel. » (...)
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