« Les théories du complot sont devenues une excuse pour abandonner le djihad » déplore l'organisation djihadiste dans le dernier numéro de son magazine, Dabiq.
L’État islamique s'inquiète de la prolifération des théories du complot qui l'assimilent à une marionnette à la solde des services secrets occidentaux.
« Les théories du complot sont devenues une excuse pour abandonner le djihad » déplore l'organisation djihadiste dans le dernier numéro de son magazine, Dabiq, versets coraniques à l'appui.
Dans un article intitulé « Conspiracy Theory Shirk (Sin) » (i.e. «L'idolâtrie de la théorie du complot», traduit ici), l'État islamique présente ainsi le conspirationnisme comme une « grave déviance » susceptible non seulement d'amoindrir ses succès militaires mais aussi de pousser ses combattants à faire défection.
A propos des attaques du 11-Septembre, Dabiq écrit par exemple :
« Combien de membres du gouvernement croisé auraient dû être placés sous une surveillance permanente, pour empêcher que l’information sur ces attaques ne sorte avant leur exécution ? Combien de bouches aurait-il fallu clore dans le monde entier pour empêcher qu’une telle conspiration ne soit révélée après qu’elle ait eu lieu ? Combien d’autres sujets aurait-il fallu garder sous contrôle pour préserver la conspiration ? [...] L’Amérique contrôle-t-elle autant de facteurs différents ? L’attaque a eu lieu contre l’Amérique, et les théoriciens du complot prétendent que c’est l’Amérique elle-même qui l’a exécutée ! [...] La réalité est évidente – et il s’agit là de la vérité définitive – et elle est que ce sont les moudjahidine, sous le commandement du Cheikh Oussama (rahimahullāh), qui ont perpétré l’attaque bénie, et qui ont ainsi humilié l’Amérique comme elle ne l’avait jamais été auparavant ».
Ce n’est pas la première fois que les djihadistes critiquent le conspirationnisme. En avril 2008, le numéro 2 d’Al Qaïda, Ayman al-Zawahiri, avait accusé l’Iran et le Hezbollah de répandre la théorie selon laquelle Israël serait derrière les attaques du 11 septembre 2001. En septembre 2011, le magazine en langue anglaise d’Al Qaïda, Inspire, attaquait également Mahmoud Ahmadinejad pour son soutien répété à la théorie du complot selon laquelle c’est le gouvernement américain et non Al-Qaïda, qui aurait fomenté le 11-Septembre.
Voir aussi :
L’État islamique s'inquiète de la prolifération des théories du complot qui l'assimilent à une marionnette à la solde des services secrets occidentaux.
« Les théories du complot sont devenues une excuse pour abandonner le djihad » déplore l'organisation djihadiste dans le dernier numéro de son magazine, Dabiq, versets coraniques à l'appui.
Dans un article intitulé « Conspiracy Theory Shirk (Sin) » (i.e. «L'idolâtrie de la théorie du complot», traduit ici), l'État islamique présente ainsi le conspirationnisme comme une « grave déviance » susceptible non seulement d'amoindrir ses succès militaires mais aussi de pousser ses combattants à faire défection.
A propos des attaques du 11-Septembre, Dabiq écrit par exemple :
« Combien de membres du gouvernement croisé auraient dû être placés sous une surveillance permanente, pour empêcher que l’information sur ces attaques ne sorte avant leur exécution ? Combien de bouches aurait-il fallu clore dans le monde entier pour empêcher qu’une telle conspiration ne soit révélée après qu’elle ait eu lieu ? Combien d’autres sujets aurait-il fallu garder sous contrôle pour préserver la conspiration ? [...] L’Amérique contrôle-t-elle autant de facteurs différents ? L’attaque a eu lieu contre l’Amérique, et les théoriciens du complot prétendent que c’est l’Amérique elle-même qui l’a exécutée ! [...] La réalité est évidente – et il s’agit là de la vérité définitive – et elle est que ce sont les moudjahidine, sous le commandement du Cheikh Oussama (rahimahullāh), qui ont perpétré l’attaque bénie, et qui ont ainsi humilié l’Amérique comme elle ne l’avait jamais été auparavant ».
Ce n’est pas la première fois que les djihadistes critiquent le conspirationnisme. En avril 2008, le numéro 2 d’Al Qaïda, Ayman al-Zawahiri, avait accusé l’Iran et le Hezbollah de répandre la théorie selon laquelle Israël serait derrière les attaques du 11 septembre 2001. En septembre 2011, le magazine en langue anglaise d’Al Qaïda, Inspire, attaquait également Mahmoud Ahmadinejad pour son soutien répété à la théorie du complot selon laquelle c’est le gouvernement américain et non Al-Qaïda, qui aurait fomenté le 11-Septembre.
Voir aussi :
Depuis seize ans, Conspiracy Watch contribue à sensibiliser aux dangers du complotisme en assurant un travail d’information et de veille critique sans équivalent. Pour pérenniser nos activités, le soutien de nos lecteurs est indispensable.