Aucun lien de causalité n'a pu être établi scientifiquement entre la présence – à des doses extrêmement faibles – d'aluminium dans certains vaccins et l'apparition de maladies neurologiques.
Le candidat de Debout la France était ce matin l'invité de Patrick Cohen dans la matinale de France Inter. Interrogé sur son soutien à Henri Joyeux, un ancien professeur des universités radié de l'Ordre des médecins et qui remet en cause l'innocuité de certains vaccins, Nicolas Dupont-Aignan explique :
« Le Professeur Joyeux dit que l'industrie pharmaceutique avec la complicité du ministère de la Santé a cessé la production d'un vaccin obligatoire, qu'il faut administrer à nos enfants Diphtérie-Tétanos-Polio. Comme par hasard ce vaccin à 7€, disparu des pharmacies et remplacé par un vaccin à 42€ qui oblige à vacciner avec 6 vaccins notamment l'hépatite B qui n'est pas nécessaire ».
Un vaccin qui, selon le candidat à la présidentielle, présente des risques médicaux - les analyses infirmant ces risques venant d'après Nicolas Dupont Aignan des « laboratoires pharmaceutiques ».
"Je souhaite que les vaccins non-obligatoires ne soient pas administrés à nos enfants" @dupontaignan #le79inter pic.twitter.com/bTeacHLhsd
— France Inter (@franceinter) 27 mars 2017
Aucun lien de causalité n'a pu être établi scientifiquement entre la présence – à des doses extrêmement faibles – d'aluminium dans certains vaccins et l'apparition de maladies neurologiques.
Dans une pétition mise en ligne sur internet et affichant à ce jour plus de 1,1 million de signatures, le professeur Joyeux alerte sur des substances « dangereuses voire très dangereuses pour l'humain et en particulier le nourrisson » contenues selon lui dans les adjuvants des vaccins hexavalents. Il dénonce par ailleurs une « arnaque des laboratoires » pour imposer des vaccins « sept fois plus cher », des vaccins qui sont en fait utilisés en raison de la pénurie de vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) – les trois seuls obligatoires.
Pointant les dérives complotistes d'Henri Joyeux, le site Buzzfeed rappelle que l'ancien médecin « a été choisi par le Vatican en 1996 pour valider "un miracle" » et que « les articles publiés sur son site dénoncent une "désinformation" à propos de la pilule, pointent "ce qu’on ne dit pas aux femmes" sur le cancer du sein ou regrettent "que beaucoup trop de gens soient encore victimes du système de santé" ».
Nicolas Dupont-Aignan est le seul candidat à l'élection présidentielle à soutenir Henri Joyeux. En juillet 2016, d'autres personnalités comme le sociologue Edgar Morin, l'actrice Sophie Marceau ou le blogueur Fateh Kimouche (Al-Kanz), s'étaient émues sur Twitter de sa radiation de l'Ordre des médecins.
Voir aussi :
* Vaccin DT-Polio : pourquoi il ne faut pas signer la pétition du professeur Joyeux
* Quand la théorie du complot sape la couverture vaccinale
Le candidat de Debout la France était ce matin l'invité de Patrick Cohen dans la matinale de France Inter. Interrogé sur son soutien à Henri Joyeux, un ancien professeur des universités radié de l'Ordre des médecins et qui remet en cause l'innocuité de certains vaccins, Nicolas Dupont-Aignan explique :
« Le Professeur Joyeux dit que l'industrie pharmaceutique avec la complicité du ministère de la Santé a cessé la production d'un vaccin obligatoire, qu'il faut administrer à nos enfants Diphtérie-Tétanos-Polio. Comme par hasard ce vaccin à 7€, disparu des pharmacies et remplacé par un vaccin à 42€ qui oblige à vacciner avec 6 vaccins notamment l'hépatite B qui n'est pas nécessaire ».
Un vaccin qui, selon le candidat à la présidentielle, présente des risques médicaux - les analyses infirmant ces risques venant d'après Nicolas Dupont Aignan des « laboratoires pharmaceutiques ».
"Je souhaite que les vaccins non-obligatoires ne soient pas administrés à nos enfants" @dupontaignan #le79inter pic.twitter.com/bTeacHLhsd
— France Inter (@franceinter) 27 mars 2017
Aucun lien de causalité n'a pu être établi scientifiquement entre la présence – à des doses extrêmement faibles – d'aluminium dans certains vaccins et l'apparition de maladies neurologiques.
Dans une pétition mise en ligne sur internet et affichant à ce jour plus de 1,1 million de signatures, le professeur Joyeux alerte sur des substances « dangereuses voire très dangereuses pour l'humain et en particulier le nourrisson » contenues selon lui dans les adjuvants des vaccins hexavalents. Il dénonce par ailleurs une « arnaque des laboratoires » pour imposer des vaccins « sept fois plus cher », des vaccins qui sont en fait utilisés en raison de la pénurie de vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) – les trois seuls obligatoires.
Pointant les dérives complotistes d'Henri Joyeux, le site Buzzfeed rappelle que l'ancien médecin « a été choisi par le Vatican en 1996 pour valider "un miracle" » et que « les articles publiés sur son site dénoncent une "désinformation" à propos de la pilule, pointent "ce qu’on ne dit pas aux femmes" sur le cancer du sein ou regrettent "que beaucoup trop de gens soient encore victimes du système de santé" ».
Nicolas Dupont-Aignan est le seul candidat à l'élection présidentielle à soutenir Henri Joyeux. En juillet 2016, d'autres personnalités comme le sociologue Edgar Morin, l'actrice Sophie Marceau ou le blogueur Fateh Kimouche (Al-Kanz), s'étaient émues sur Twitter de sa radiation de l'Ordre des médecins.
Voir aussi :
* Vaccin DT-Polio : pourquoi il ne faut pas signer la pétition du professeur Joyeux
* Quand la théorie du complot sape la couverture vaccinale
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