On ne présente plus Alex Jones, peut-être le conspirationniste américain le plus célèbre au monde. Ce supporter inconditionnel de Donald Trump, après l'avoir été du républicain Ron Paul, s'est taillé au fil des ans un véritable petit empire du complotisme numérique avec ses sites InfoWars et PrisonPlanet (sa chaîne Youtube totalise par exemple plus de 1 milliard 200 millions de vues à ce jour).
Une fois n'est pas coutume, Alex Jones a présenté, vendredi 24 mars, ses excuses pour la compromission de son site dans la diffusion du soi-disant "Pizzagate", la fausse rumeur selon laquelle, James Alefantis, le gérant d'une pizzeria de Washington, Comet Ping Pong, protégerait des proches d'Hillary Clinton prétendument impliqués dans un réseau pédophile sataniste. Une théorie du complot qui avait dégénéré en fait divers en décembre dernier, lorsqu'un conspirationniste influencé par les émissions d'Alex Jones et souhaitant «enquêter lui-même» s'était rendu dans le restaurant muni d'un fusil d'assaut et avait failli faire une victime avant d'être arrêté.
Dans un message vidéo de 6 minutes, Alex Jones déclare :
« Dans notre commentaire de ce que l'on a appelé le Pizzagate, j'ai fait des déclarations au sujet de M. Alefantis que, avec le recul, je regrette et pour lesquelles je lui présente mes excuses. [...] A ma connaissance, aujourd'hui, ni M. Alefantis, ni son restaurant Comet Ping Pong, n'ont été impliqués dans un quelconque trafic de personnes, comme le prétendaient certaines théories sur le Pizzagate dans les médias et que nous avons commentés. Je veux que nos téléspectateurs et nos auditeurs sachent que nous regrettons tout impact négatif que nos commentaires ont pu avoir sur M. Alefantis, Comet Ping Pong ou ses employés. Nous nous excusons dans la mesure où nos commentaires pourraient être considérés comme des déclarations négatives au sujet de M. Alefantis ou Comet Ping Pong, et nous espérons que toute personne impliquée dans les commentaires sur le Pizzagate fera la même chose. [...] Le récit sur le Pizzagate, tout comme celui concernant M. Alefantis et Comet Ping Pong, était, comme nous l'avons établi plus tard, basé sur ce que nous croyons maintenant être un récit incorrect. »
Pourfendeur du « Nouvel Ordre Mondial », Alex Jones a affirmé à maintes reprises que les attentats terroristes du 11 septembre 2001 ont été commis par le gouvernement des États-Unis. Il prétend régulièrement que les catastrophes, industrielles ou naturelles, les meurtres de masse − comme le massacre de l'école Sandy Hook − ou les attentats terroristes − comme celui du marathon de Boston − sont des opérations sous faux drapeaux (des false-flag) organisées par la Maison-Blanche. Ses liens avec Donald Trump sont notoires. Le futur président des États-Unis était ainsi apparu dans le show animé par Alex Jones en décembre 2015, lorsqu'il briguait l'investiture républicaine. « Je ne vous laisserai pas tomber » avait déclaré Trump à son hôte. Jones s'est également vanté d'avoir eu le nouveau président américain au téléphone au cours des derniers mois, notamment après son élection.
On ne présente plus Alex Jones, peut-être le conspirationniste américain le plus célèbre au monde. Ce supporter inconditionnel de Donald Trump, après l'avoir été du républicain Ron Paul, s'est taillé au fil des ans un véritable petit empire du complotisme numérique avec ses sites InfoWars et PrisonPlanet (sa chaîne Youtube totalise par exemple plus de 1 milliard 200 millions de vues à ce jour).
Une fois n'est pas coutume, Alex Jones a présenté, vendredi 24 mars, ses excuses pour la compromission de son site dans la diffusion du soi-disant "Pizzagate", la fausse rumeur selon laquelle, James Alefantis, le gérant d'une pizzeria de Washington, Comet Ping Pong, protégerait des proches d'Hillary Clinton prétendument impliqués dans un réseau pédophile sataniste. Une théorie du complot qui avait dégénéré en fait divers en décembre dernier, lorsqu'un conspirationniste influencé par les émissions d'Alex Jones et souhaitant «enquêter lui-même» s'était rendu dans le restaurant muni d'un fusil d'assaut et avait failli faire une victime avant d'être arrêté.
Dans un message vidéo de 6 minutes, Alex Jones déclare :
« Dans notre commentaire de ce que l'on a appelé le Pizzagate, j'ai fait des déclarations au sujet de M. Alefantis que, avec le recul, je regrette et pour lesquelles je lui présente mes excuses. [...] A ma connaissance, aujourd'hui, ni M. Alefantis, ni son restaurant Comet Ping Pong, n'ont été impliqués dans un quelconque trafic de personnes, comme le prétendaient certaines théories sur le Pizzagate dans les médias et que nous avons commentés. Je veux que nos téléspectateurs et nos auditeurs sachent que nous regrettons tout impact négatif que nos commentaires ont pu avoir sur M. Alefantis, Comet Ping Pong ou ses employés. Nous nous excusons dans la mesure où nos commentaires pourraient être considérés comme des déclarations négatives au sujet de M. Alefantis ou Comet Ping Pong, et nous espérons que toute personne impliquée dans les commentaires sur le Pizzagate fera la même chose. [...] Le récit sur le Pizzagate, tout comme celui concernant M. Alefantis et Comet Ping Pong, était, comme nous l'avons établi plus tard, basé sur ce que nous croyons maintenant être un récit incorrect. »
Pourfendeur du « Nouvel Ordre Mondial », Alex Jones a affirmé à maintes reprises que les attentats terroristes du 11 septembre 2001 ont été commis par le gouvernement des États-Unis. Il prétend régulièrement que les catastrophes, industrielles ou naturelles, les meurtres de masse − comme le massacre de l'école Sandy Hook − ou les attentats terroristes − comme celui du marathon de Boston − sont des opérations sous faux drapeaux (des false-flag) organisées par la Maison-Blanche. Ses liens avec Donald Trump sont notoires. Le futur président des États-Unis était ainsi apparu dans le show animé par Alex Jones en décembre 2015, lorsqu'il briguait l'investiture républicaine. « Je ne vous laisserai pas tomber » avait déclaré Trump à son hôte. Jones s'est également vanté d'avoir eu le nouveau président américain au téléphone au cours des derniers mois, notamment après son élection.
Depuis seize ans, Conspiracy Watch contribue à sensibiliser aux dangers du complotisme en assurant un travail d’information et de veille critique sans équivalent. Pour pérenniser nos activités, le soutien de nos lecteurs est indispensable.