La vaccination des nourrissons contre la rougeole, la coqueluche ou la poliomyélite a fait ses preuves. Mais la mise en cause de certains des vaccins, combinée à un manque de vigilance de la part des praticiens, voire des autorités sanitaires, a conduit à une baisse du taux de vaccination. La multiplication des échanges et des déplacements internationaux multiplie pourtant les risques d'épidémies à grande échelle. Des affections que l’on croyait éradiquées ont ainsi resurgi, comme la rougeole, dont 23 300 cas ont été recensés en France de 2008 à 2013, faute d'avoir pu atteindre le taux de 95 % au moins de vaccination pour l’ensemble de la population. Les rumeurs – maintenant activement relayées par Internet – entraînent des réactions parfois plus graves. Comme en Inde et au Bhoutan, où la vaccination des jeunes filles contre le papillomavirus provoquant le cancer du col de l’utérus a été suspendue suite au décès de quatre Indiennes après inoculation du vaccin… alors que leur mort n'était pas liée à la vaccination. Dans des cas extrêmement rares, des complications neurologiques et des paralysies surviennent. Mais ces réactions restent statistiquement très faibles au regard des millions de vies préservées ou sauvées par les vaccins. D’autant que les drames recensés peuvent être dus par exemple à des mutations génétiques et pas forcément au vaccin qui est trop rapidement mis en cause. [...]
Voir aussi :
* La critique de Télérama.
* Il faut ramener les anti-vaccins à la raison
* 49 % des Américains adhèrent à une théorie du complot en matière de santé
La vaccination des nourrissons contre la rougeole, la coqueluche ou la poliomyélite a fait ses preuves. Mais la mise en cause de certains des vaccins, combinée à un manque de vigilance de la part des praticiens, voire des autorités sanitaires, a conduit à une baisse du taux de vaccination. La multiplication des échanges et des déplacements internationaux multiplie pourtant les risques d'épidémies à grande échelle. Des affections que l’on croyait éradiquées ont ainsi resurgi, comme la rougeole, dont 23 300 cas ont été recensés en France de 2008 à 2013, faute d'avoir pu atteindre le taux de 95 % au moins de vaccination pour l’ensemble de la population. Les rumeurs – maintenant activement relayées par Internet – entraînent des réactions parfois plus graves. Comme en Inde et au Bhoutan, où la vaccination des jeunes filles contre le papillomavirus provoquant le cancer du col de l’utérus a été suspendue suite au décès de quatre Indiennes après inoculation du vaccin… alors que leur mort n'était pas liée à la vaccination. Dans des cas extrêmement rares, des complications neurologiques et des paralysies surviennent. Mais ces réactions restent statistiquement très faibles au regard des millions de vies préservées ou sauvées par les vaccins. D’autant que les drames recensés peuvent être dus par exemple à des mutations génétiques et pas forcément au vaccin qui est trop rapidement mis en cause. [...]
Voir aussi :
* La critique de Télérama.
* Il faut ramener les anti-vaccins à la raison
* 49 % des Américains adhèrent à une théorie du complot en matière de santé
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